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MAISON ARIBERT, RESTAURANT GASTRONOMIQUE ET CHAMBRES D’HOTES

Maître d’ouvrage privé : Christophe ARIBERT
Equipe maîtrise d’œuvre: Joëlle PERSONNAZ Architecte mandataire, BET structure béton Soraetec , BET Thermique, fluide : Enercobat, BET acoustique : Thermibel
Bureau de contrôle : Socotec
CSPS : Socotec
Surface : 1 33 m2 de surface plancher (dont extension : 212 m² SP + cave à vin 45 m2 et réhabilitation : 1121 m² réparties sur 5 plateaux)
Coût des travaux : 3 500 000 € ht (valeur 2018)
Mission : Mission complète de maîtrise d’œuvre
Planning : Livraison février 2019
Type : Bâtiment public, Transformation, Extension neuve, réhabilitation, construction bois, architecture d’intérieur, conception paysagère
Matériaux : Matériaux bio sourcés, isolation laine lin-chanvre et laine de bois, murs en pierres à la chaux, toiture bois + étanchéité et végétalisation, escalier monumentale en chêne de Bourgogne, vêture bois et volets persiennes en châtaigner de Belledonne, plafond racinaire du restaurant en tasseaux cintrés en peuplier du Jura, parquet chêne français
Technique : Chauffage et production d’eau chaude par chaudière granulés + récupération des calories des chambres froides par Boostherm, ventilation double flux
Performances : Basse consommation non labélisée.
Prix : Projet lauréat du prix régional de la Construction bois Rhône Alpes 2020

La « Maison Aribert » est un projet fait en conscience comprenant un restaurant gastronomique doublement étoilé, un bistrot, 5 chambres d’hôtes, une salle de réception, un logement de fonction et le potager en permaculture du chef, le tout au cœur du parc d’Uriage. Le projet dialogue entre la transformation d’une bâtisse patrimoniale de 5 niveaux toute en pierres, brique et bois de 1875 et la création d’une extension dédiée à la salle du restaurant réalisée en métal-bois et toiture végétalisée.

La genèse du projet nait d’une analyse poussée de l’architecture d’époque uriageoise. Des briques, des décors fins en bois et des pavillons bois sont les constantes qui ressortent. Le projet se nourrit de ce contexte. La bâtisse en ruine révèle de beaux trésors cachés à sublimer. Comme une évidence, il apparait essentiel de mettre en valeur ce patrimoine, de le respecter et de retrouver sa composition d’origine perdue.
L’agrandissement est une évidence. Venir créer un pavillon en bois aux décors organiques, décollé de l’existant pour que chacun dialogue avec l’autre, qu’une respiration s’installe entre ancien et nouveau, pour créer un lieu hors du temps.

Par ailleurs, le projet s’inspire directement de la cuisine du chef Aribert. Le Lieu à créer est un écrin à l’image de sa cuisine, de la sobriété, de la générosité, de la magie empreint de nature et de matière brute.
L’extension vient jouer avec la pente du parc et s’encastre pour partie afin d’offrir une continuité visuelle du parc sur sa toiture végétalisée qui reçoit le potager du chef. Du jardin à l’assiette. Déguster juste en dessous, ce qui pousse juste en dessus…
Le tout dans une démarche poussée de réemploi, de bioclimatique, de ressources humaines et matérielles hyper-locales.